Auteurs et théories :

XVIIème :

John Locke : (1632-1704), philosophe anglais. ● Ce qui fera advenir l’individu est qu’il deviendra propriétaire, maître de son destin, c’est une forme de liberté.

XVIIIème :

Adam Smith : (1723-1790), philosophe et économiste écossais. ● Le travail comme richesse : la richesse est uniquement le travail, ce que l’homme produit. Elle repose sur la puissance productive du travail → notion de division du travail qui génère la spécialisation, favorise l’invention et la production. C’est parce-que les individus se spécialisent qu’ils réfléchissent sur l’amélioration et créent des machines de plus en plus sophistiquées.
● Chez Smith, la valeur est le prix du travail, endogène au marché.
● Le travail renvoie à 2 éléments : - le travail incorporé, effort nécessaire pour produire - le travail salarié, dont la valeur est fixée en fonction de la loi de l’offre et de la demande.
● Autre élément générant la richesse : l’échange, une sorte de caractère naturel chez l’homme. Ce qui motive l’échange est l’amour de soi, le souci d’améliorer sa propre condition. L’échange crée de la richesse. La nécessité de l’échange engendre la division du travail, permet le développement de l’économie de marché → sociétés commerçantes.
● Le marché devient le point d’ordre du progrès, plus le marché est libre, plus il pourra stimuler les échanges qui favorisent la division du travail, qui elle-même favorise l’augmentation des richesses de la nation et l’accumulation du capital permettant l’augmentation de la division du travail (par les machines), pour augmenter encore la performance.
● L’ordre social est le produit même des échanges, le marché impose l’auto-régulation dans lequel chacun a ses intérêts et accepte les termes de l’échange → contrat social. L’harmonie des échanges s’appuie sur l’absence de considération des individus à l’intérêt collectif, seul l’individu est en jeu.
● Théorie de la main invisible : ce qui fonde