Fiche de lecture françois dubet, la galère
La galère, des jeunes en survie.
* Autour de L’auteur et de l’œuvre.
François Dubet est un sociologue français, né à Périgueux le 23 Mai 1946, il est professeur à l’université de Bordeaux II et est directeur de l’école des hautes études en sciences sociales. Sa bibliographie est constituée de nombreux ouvrages sur la marginalité juvénile. Un de ses ouvrages ici étudié, intitulé « La galère, des jeunes en survie » est le témoignage des comportements de jeunes de banlieues dans une France des années 80, ce livre est le témoin d’une « expérience de vie qu’ils n’ont guerre choisie », une vie « fluide, contradictoire, mal perceptible » ainsi perçue et nommée par ces mêmes jeunes comme « la galère ». La période durant laquelle François Dubet écrit son ouvrage est caractérisée par une montée des inégalités économiques et sociales, une période totalement différente que celle vécue par la génération précédente (les trente glorieuses). C’est dans ce climat de tensions sociales que « les grands ensembles » voient le jour, ce que l’on a appelé la naissance des banlieues rouges se caractérise par l’accueil de la population la plus pauvre de la société française et la plus en difficulté, qui cumulerait différents « handicaps ». Cette galère s’accentue par les émeutes de Vénissieux (banlieue Lyonnaise), un désordre juvénile, « les rodéos » des Minguettes (à Lyon), la marche des beurs et tout cela prend la forme d’un nouveau mouvement social naissant.
Explication brève du terme
François Dubet s’attache à présenter le terme « galère » pendant trois chapitres : « crise et mutation », « une sociologie de l’action » et « une recherche ». C’est pour lui une expérience de zonage, d’exclusion et de violence, une conséquence de l’échec des mouvements capables de donner un sens à la domination subie.
La galère est le fruit d’un dysfonctionnement de la culture populaire des sociétés industrielles, autrement dit elle s’est installé par défaut ce qui fait