Fiche de lecture "la chambre claire" de roland barthes
“La chambre claire” de Roland Barthes
INTRODUCTION
Roland Barthes (Cherbourg, 1915 - Paris, 1980) est un écrivain et sémiologue français. Il publia un grand nombre d'ouvrages dont “La chambre claire” en 1980 dans lequel il s'interroge sur les spécificités et les fonctions de la photographie, bref si celle-ci présente un “génie propre”.
L'auteur commence par constater que la photographie, l'image que je tiens en main, n'est rien comparé à ce qu'il appelle le “référent” : il n y a pas de photographie sans quelque chose ou quelqu'un. Lorsque je contemple une photographie, je ne m'interesse pas à la photo en tant qu'objet mais à ce que j'y vois, le sujet, le référent. Barthes décide donc de partir de ce point d'accroche pour déterminer ce qu'est la photographie qui m'interpelle et me touche personnellement.
Comment et pourquoi aimons-nous une photographie ?
Une photographie peut être perçu selon trois points de vue clefs : celui de l'Operator (celui qui prend la photo), du Spectator (le spectateur, celui qui regarde) et du Spectrum (le sujet photographié). L'auteur n'étant pas photographe, il s'attache à analyser la place du Spectator et celle du Spectrum.
Le point de vue du Spectrum
Il s'agit du modéle de la photographie. Lorsqu'un sujet se fait photographie, celui-ci adopte une posture, une attitude, pose un certain regard vers l'objectif, bref il devient un sujet qui se sent devenir objet alors qu'il souhaiterait que chaque photo de lui illustre parfaitement son essence même, son “moi” véritable. Mais celui-ci “ne coïncide jamais avec mon image , car c'est l'image qui est lourde, immobile, entêtée et c'est moi qui suis léger, divisé, dispercé” (page 27). Conscient d'être photographié, le modéle ne “cesse de s'imiter” (page 27).
Le point de vue du Spectrum
Certaine photographie peuvent sont capable de m'exalter tandis que d'autres peuvent m'indifférer. Autrement dit, tous les travaux d'un photographe ne sont donc pas