Fiche de lecture
La question de départ concerne la place des initiatives locales comme outil éducatif dans une ville éducatrice. Les auteurs se sont intéressés à une pratique peu commune, à savoir le graffiti. Un art urbain en essor et de plus en plus démocratisé. Tout au long de cet article les auteurs essayeront de montrer la place de cette pratique dans une ville éducatrice, ses apports et son utilisation en tant qu'outil éducatif. L'article est structuré de la façon suivante, une première partie consacrée à un certain nombre de généralités (les 3 premiers points) sur l'art urbain et la ville éducatrice. Une deuxième partie qui s’arrête de façon plus précise sur le graffiti vu sous différents angles (artistique, outil éducatif...). Dans la première partie de l'article, un certain nombre de notions y sont définies, la ville éducatrice et l'art urbain. Une ville éducatrice est celle qui au-delà de l'éducation formelle mettra en place par l’intermédiaire ou avec d'un certain nombre d'acteurs, des dispositifs à caractère éducatif. Ce travail en collectif et transversal place la ville en tant « qu'agent co-éducateur ». L'art urbain, une initiative locale qui a toute sa place dans une ville éducatrice. La deuxième sous-partie est axée sur l'art urbain dont le graffiti est une composante. L'art urbain, c'est créer ou transformer des ensembles urbains dans une perspective architecturale. Une définition générale marquée par la pluridisciplinarité de l'art urbain. Pour G. Petit, il parle de « street-art » qui permet de référencer cette pratique. Une catégorisation ne correspondant plus au graffiti traditionnel venu du mouvement hip hop mais en totale évolution que ce soit au niveau des matériaux utilisés, de la technicité mais aussi au niveau du dessin ( l'image prenne le