L’institutionnalisation et le street art
L’institutionnalisation et le Street Art :
Diffusion et légitimité de la contre culture urbaine à l’heure de la culture horizontale et de l’art officiel .
Sommaire :
Introduction
I) Le street art, un art ambivalent
1) Typologie du street art
a) Le graffiti : art direct
b) D’autres techniques, plus rapides, plus pratiques.
2) Pratiques similaires, avis divergents
a) Occuper l'espace public
b) Un enjeu pour les artistes : l’illégalité
S'affranchir des conventions
Des enjeux parfois incompris.
II) Institutionnalisation, accès à la légitimité artistique ?
1) Deux points de vues sur la légitimité culturelle.
a) La définition initiale de Max Weber
A chacun sa légitimité...
… et sa culture
b) La philosophie esthétique, Légitimité et goût
Bourdieu ou comment lier goût et légitimité.
2) Un art illégitime en institution ?
a) Le goût de l’illégitime
b) Ethique du street art, art officiel et marchandisation
Le cas de Bansky, à travers le film « Exit throught the gift shop »
Street art institutionnel, street art marchand ?
Conclusion
Introduction :
Le street art est l'ensemble des œuvres d'arts que nous pouvons trouver dans notre espace vital au quotidien. Des graffitis sur les transports, aux fresques sur les murs : il nous suffit d'ouvrir les yeux pour constater que l'art est partout et à la portée de tous. Présent sur tous les supports urbains, nous pouvons penser que la recherche artistique n'est pas la seule raison. Rendre ses œuvres inaccessibles est aussi un moyen d'échapper à la lutte anti-graffiti, menée par les municipalités. En effet, le street art se veut un art basé sur des pratiques illégales. L'adrénaline est un moteur essentiel des artistes. Mais art et vandalisme, volonté d'accessibilité au plus grand nombre et discrétion face aux autorités sont des oppositions qui rendent ces nouvelles pratiques paradoxales.
Elles le sont aussi car elles sont intégrées dans une contre culture urbaine. Appelée