Le XVIIe siecle est un siecle de grandeur et de prestige. Une grandeur nationale et sociale qui fait de la France une puissance économique, militaire et culturelle. On est fier d’etre et de parler français. Versailles est le symbole de l’orde et de la rigueur et louis XIV en est le centre. Cette rigueur se retrouve chez les auteurs classiques qui, inspirés par les anciens et guidés par la raison, visent l’universel et l’intemporel. Il faut alors plaire et instruire à la fois.
La fable est ainsi présentée comme une poésie morale mettant en scene des animaux et/ou des hommes. JDF (1621 – 1695) excelle dans ce domaine ; il a écrit trois recueils de fables, tous dédiés à des membres ayant un lien avec louis XIV. Considérés comme chef d’œuvre de la littérature, ces recueils ont assurés le succès à JDF meme au temps de l’opposition entre son mécène M. Fouquet et le roi soleil. C’est au second recueil que nous allons nous interessé et plus particulièrement au livre VII. Celui-ci s’adresse plus particulièrement aux adultes puisque pour l’écrire, JDF s’inspire de l’indien Pilpay dont les fables sont beaucoup plus satiriques.
Le théâtre, crée par les grecs durant l’antiquité, est un genre très apprécié du XVIIe siècle. C’est Richelieu qui le fit connaître en France en payant des pensions aux comediens qu’il faisait venir à Versailles. Dns les comédies, il s’agit de traiter de sujets d’actualité : c’est pourquoi on parlera souvent d’argent, d’amour et de mariages arrangés. Des regles strictes comme la regle des 3 unités (lieu, temps, action) sont alors crées. Moliere, qui déclara « castigat ridendo mores » (corriger les mœurs en riant), favorise le succès de ses pièces au respect des regles ; ce qui ne l’empeche pas d’ecrire des pieces en vers comme l’école des femmes. Jean Baptiste poquelin de son vrai nom , Molière (1622 – 1673) est un grand dramaturge qui a écrit de nombreuses comédies comme le malade imaginaire ou le bourgeois gentilhomme. Dom juan, publié en 1665, est