Les animaux malades de la Peste
La Fontaine met en scène une tragédie, la peste, comme un mal envoyé par le Ciel. La présence du divin n'est pas un simple artifice mais sert ici la démonstration. Tout d'abord dès l'entrée en matière la peste est définit par deux appositions « un mal qui répand la terreur » « mal que le ciel en sa fureur » qui crée une attente progressive de la nature de ce mal. Ce mal est présenté comme une création divine pour punir les crimes de la terre. La présence du divin, de la fatalité et donc du destin est mise en évidence par à la ligne 6 « tous étaient frappés ». L'adjectif « tous » met en valeur la présence d'une entité surnaturelle à laquelle personne ne peut échapper. Le tragique est aussi mis en évidence par le manque de désir des animaux, par la ( nature) qui va à contrario « ni Loups, ni Renards n'épiaient la douce et l'innocente proie ».