Fiches d'arrêt droit des personnes
Il s’agit d’une décision de la Cour de cassation en Assemblée plénière a attaqué l’arrêt de la Cour d’appel de renvoi. La femme enceinte a interjeté l’appel et l’issue a été l’arrêt de la Cour d’appel de Metz du 3 septembre 1998. La Cour d’appel a condamné le chauffeur du chef de blessures involontaires sur la personne de la femme enceinte, mais l’a relaxé d’atteinte involontaire à la vie de l’enfant à naître. La cour d’appel a alors fait une interprétation stricte de l’article 221-6 du code pénal. Pour elle, il est possible d’y avoir homicide uniquement si l’enfant est né, que son cœur battait à la naissance et qu’il a respiré. L’arrêt soulève ainsi un enjeu majeur qui …afficher plus de contenu…
Cette dernière a accouché d’une césarienne le jour de l’accident, à 16h39. Son enfant né vivant mais décède une heure après l’intervention. La Cour d’appel condamne alors la demanderesse pour homicide involontaire sur l’enfant de la défenderesse selon l’article 221-6 du code pénal. La demanderesse, par un défaut de maîtrise de son véhicule, a causé l’accident. L’enfant serait mort une heure après sa naissance, suite aux lésions vitales irréversibles qu’il a subi durant l’accident. Le problème juridique est de savoir si l’enfant né vivant et viable et mort peu de temps après