Fidélisation clientèle jeune

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Les sirènes des offres commerciales

Enfin, à ceux qui seraient tentés de croire que les jeunes fuient leur banque principalement suite à un déménagement ou à l’occasion d’un crédit, il est important de rappeler que même si ces éléments interviennent pour 25 % et 14 %, ils ne sont pas les principales raisons de rupture. Les conditions commerciales plus intéressantes d’un concurrent sont citées dans 45 % des cas, suivies ex-æquo à 35 % par les mauvaises relations, la piètre qualité des conseils ou des propositions jugées inadaptées. Il existe évidemment des différences selon la maturité, mais les conditions tarifaires transcendent tous les âges. Ainsi avec l’arrivée de la loi Chatel, 58 % des jeunes déclarent qu’ils pourraient être incités à remettre en cause leur relation bancaire. On n’en est ici qu’au stade de la déclaration d’intention, mais ce chiffre est suffisamment important pour ne pas être ignoré. Concernant la mauvaise qualité des conseils, il est intéressant de noter que ce sont les plus jeunes qui y sont les plus sensibles (44 % chez les 16-20 ans), attestant du fait que cette tranche d’âge a encore fortement besoin d’être accompagnée et que les banquiers ne remplissent pas toujours leur rôle auprès d’eux.

Des jeunes multibancarisés

Habitués à comparer, « zappeurs » au quotidien, les jeunes démarrent très tôt leur multifinanciarisation (placements dans plusieurs banques). Du fait de leur possession de certains produits d’épargne – livret A notamment – ils sont déjà 32 % à avoir des placements dans plusieurs banques entre 16 et 20 ans, ce chiffre atteignant 53 % à 26-29 ans. La multibancarisation (comptes courants dans plusieurs banques) croît, elle aussi, rapidement passant de 10 % à 27 % chez les jeunes actifs. Un taux qui s’approche déjà de la moyenne nationale. Être le banquier exclusif d’un jeune est donc quasiment impossible. L’enjeu est de piloter l’activité des comptes, les flux et les avoirs des jeunes pour déterminer leur réelle

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