Figures féminines
(Le Monument Commémoratif Ambulant )
Cette œuvre est parue en 1968 aux Etats Unis. A cette époque, guerre du Vietnam qui engendre problèmes éthiques et moraux. Société qui dénonce le gaspillage de la surconsommation. Œuvre qui dénonce ces deux travers américain. US n’apprécie pas, l’artiste ne peut plus exposer ses œuvres. C’est pourquoi, elle se trouve aujourd’hui à Cologne et appartient à la collection Ludwig.
Elle est constituée à la fois d'éléments empruntés au réel et d'éléments peints. C'est par leur assemblage, dans leur composition que Kienholz les amène à dénoncer le manque d'éthique américain.
Aussi cette œuvre répond-elle aux critères d'un assemblage environnemental ou encore à un tableau assemblage. Ce système est mis au point par Edward Kienholz peu après l'ouverture de sa galerie "Now Gallery", à Los Angeles, en 1956.Mais The portable war mémorial ne se contente pas de poser les tords d'une époque, il rappelle à notre mémoire le passé, s'inscrit dans le présent, et met en garde contre l'avenir.
L’Œuvre possède un sens intrinsèque de lecture, sans lequel il est impossible de découvrir son sens véritable. Sens critiqué. L’artiste répond: "Pour ce qui est de cette œuvre, elle se lit comme un livre: de gauche à droite."
A gauche, on distingue trois éléments importants: d'une part, les pieds d'un soldat qui dépassent d'une poubelle renversée dont la partie haute a été emménagée en une sorte de casque protecteur. Supposition qu’il s’agit d’un exercice de camouflage appliqué par un marin.
En arrière plan, l'imitation d'un mur sur lequel est collée une affiche de l'Oncle Sam (figure emblématique américaine) utilisé comme outil de propagande lors de la première guerre mondiale. On retrouve l'utilisation de la propagande américaine dans le fond sonore chanté par Kate Smith: "God bless America" (Dieu bénisse l'Amérique) et "Les marines au Mont Suri bâchi".
Au premier plan, des "Marins" se tiennent