Financement bancaire en algerie
mardi 8 mai 2007
Augmentation du niveau de financement bancaire Plus de la moitié des crédits octroyés au privé en 2006
Le ministre des Finances, Mourad Medelci, a présenté aux participants du 3e Forum international de la finance (FIF) le point de situation sur la réforme bancaire et financière engagée depuis quelques années en Algérie.
Selon l’APS, le ministre a fait remarquer, au sujet de l’évolution de l’activité bancaire en 2006, que l’intermédiation bancaire a enregistré une amélioration progressive à travers une croissance de 17% des ressources (contre 7% en 2005), une augmentation du niveau de financement de l’économie (+9%) et une part importante du secteur privé dans l’encours total des crédits (52,8% en 2006 contre 49,6% en 2005). Il a, cependant, fait constater, ajoute la même source, que compte tenu de la surliquidité des banques, le taux de transformation des ressources demeure encore relativement bas (55%). La privatisation du CPA devra intervenir avant la fin de l’année en cours, a rappelé hier encore le ministre. Le FIF, ouvert hier à Alger, a préconisé une démarche « prudente » dans le processus de privatisation en cours des banques dans les pays maghrébins en insistant sur les « gains » en termes de gestion et de l’attrait des investisseurs étrangers que doit générer l’ouverture du capital des banques publiques. Selon l’APS toujours, dans une intervention axée sur « la privatisation bancaire et expériences maghrébines », Dhafer Saïdane, professeur à l’université de Lille (France), a expliqué que la privatisation d’une banque n’a de sens que lorsque cette opération se traduit par des « gains ». Abordant le secteur bancaire à l’échelle maghrébine, il a fait remarquer que l’espace économique maghrébin se fera par les banques. Dans ce sens, il a fait valoir qu’un « Maghreb bancaire » semble se mettre en place à travers notamment des opérations d’absorption-fusion qui se sont réalisées entre des banques