{draw:frame} La flexibilité du travail est la capacité d’une entreprise à s’adapter aux évolutions de sa demande et de son environnement. Cette flexibilité est une des composantes de sa réactivité industrielle. Elle concerne toutes les ressources de l’entreprise et en particulier son personnel, ses ressources humaines. La flexibilité du travail implique donc la remise en cause de l’organisation du travail au sein de l’entreprise ou de la société, afin de s’adapter aux contraintes du marché. La flexibilisation de l’outil de production est une tendance lourde de l’évolution industrielle. En effet, les acteurs économiques tendent à passer de la bureaucratie, mécaniste ou professionnelle (logique productiviste), voire de la technocratie (logique qualitative) à l’adhocratie (adaptation à la demande). On dénote principalement quatre formes de flexibilité : Flexibilité quantitative, Flexibilité qualitative, Flexibilité salariale et Externalisation. Flexibilité quantitative La flexibilité quantitative externe. L’entreprise fait varier le volume de sa main d’oeuvre en recourant au marché du travail. La flexibilité externe se fait par apport de tiers à l’entreprise. Ces tiers écrètent la sur-activité instable. Les effectifs varient en fonction des besoins de l’entreprise : c’est le cas classique d’embauche de personnel sous contrat à durée déterminée ou de salariés intérimaires en cas de progression des ventes l’entreprise, et de non prolongement de leurs contrats en cas de baisse de la demande. La flexibilité quantitative interne. Elle consiste en une variation du temps de travail annuel au sein de l’entreprise. Flexibilité qualitative La flexibilité qualitative interne. Cela consiste en une variation du temps de travail annuel. La flexibilité fonctionnelle. Il y a adaptation à la conjoncture par la polyvalence des salariés, qui permet un redéploiement d’un secteur de