Flexibilité et chomage
Contextualisation du sujet (le situer dans l’actualité, le débat économique : Cerner sa portée)
Si les « trente glorieuses », au lendemain de la seconde guerre mondiale, sont synonymes de croissance de la production, de la consommation et des salaires réels, depuis la fin des années 70, le chômage persiste à un niveau anormalement haut dans les pays industrialisés, notamment en Europe. Cette montée du chômage, entre le milieu des années 70, et le milieu des années 80, est relativement bien expliqué dans le cadre des théories existantes. Pour autant, la persistance d’un niveau élevé du taux de chômage est apparue, dans la seconde moitié des années 80, comme un nouveau défi pour les théories économiques.
Au court des années 90, l’idée prédominante en Europe était qu’un fort taux de chômage pouvait s’expliquer par la rigidité du marché du travail. Ces rigidités imposeraient trop de contraintes aux entreprises et les empêcheraient de s’ajuster aux changements de leur environnement économique en rendant les adaptations trop coûteuses provoquant ainsi une hausse du taux de chômage.
La nécessité d’assouplir la réglementation c’est très vite fait sentir. C’est ce que nous appellerons « la flexibilité », vu comme la souplesse de l’organisation et des moyens de production d’une entreprise pour répondre aux fluctuations rapides de la demande et aux évolutions de l’environnement technico-économique dans un contexte de mondialisation. Ainsi, dans l’entreprise, la flexibilité peut se faire au niveau du capital (location de matériel, sous-traitance,…) et au niveau du travail.
Reformuler la question (En vue de faire apparaître les différentes dimensions du sujet) Ainsi défini, la flexibilité est la réponse à quel problème ? Au manque de compétitivité des entreprises ? A la concurrence étrangère ? Au chômage structurel ? Nous traiterons ici principalement de la flexibilité du