Fonction publique
La nouvelle gestion publique est basée sur un partage des rôles entre le pouvoir politique, qui prend les décisions stratégiques et fixe les objectifs, et l'administration, qui prend les décisions opérationnelles.
Dans le cadre de la nouvelle gestion publique, l'État régalien se concentrera sur le pilotage de l'action publique en déléguant à des entités autonomes leur exécution. Il attend de ce transfert une exécution plus efficiente et plus efficace, ou à moindre coût, que la sienne.
Selon l'expression d'Osborne et Gaebler, les pouvoirs publics doivent moins se préoccuper de ramer que de tenir le gouvernail. Ils définissent les priorités collectives, dégagent des ressources financières et formulent des missions sans s'investir dans les détails de leur réalisation.
Les services administratifs en charge de la réalisation opérationnelle des politiques ont besoin de disposer d'une liberté suffisante dans l'affectation des ressources à leur disposition, et c'est à cette exigence que répond la technique du budget par enveloppes.
La nouvelle gestion publique prône donc l'application au secteur public de méthodes de gestion issues du secteur privé. Pour ce faire, il conviendrait d'introduire des « principes de marché » dans la gestion des affaires publiques, ceux-ci étant considérés comme plus efficaces que la planification.
De même, la nouvelle gestion publique remet en cause l'organisation bureaucratique traditionnelle pour aller vers d'autres formes d'organisation. Au niveau opérationnel, la nouvelle gestion publique s'inspire de procédures largement mises en œuvre dans le secteur privé : qualité totale, zéro défaut, recherche de l'excellence.
Dans la mesure du