Fin aout le parlement va proclamer une loi concernant la « précarité abusive dans la fonction publique ».Ce projet de loi réglemente le processus de titularisation. Une ombre sur cette avancée, le non remplacement d’un retraité sur deux qui aggraverait les conditions de travail des fonctionnaires.
En raison des contraintes statutaires, la fonction publique a de plus en plus recours à des agents non titulaires, pour une meilleure flexibilité de leur masse salariale. Mais ces derniers subissent une reconduction de leurs contrats sans voir de titularisation. La durée d'un CDD dans le privé ne peut excéder 18 mois, or un CDD en fonction publique peut durer 3 ans renouvelables, une fois donc 6 ans de précarité.
Le milieu hospitalier tel que l’AHP-HP à paris, fait appel à des vacataires. Ce sont des agents à dominante féminine qui interviennent selon les besoin des hôpitaux. Non seulement leurs salaires n’est pas fixe mais nombreuses sont celles qui travaillent en temps partiel est gagne un revenu inférieur au smic.
Outre cette problématique des règles du jeu de la titularisation nous observons une dégradation des conditions de travail des fonctionnaires.En raison de la décision gouvernementale du non remplacement d’un fonctionnaire retraité sur deux. Les conséquences sont une augmentation de la quantité de travails, des heures supplémentaires. Dans l’éducation nationale, les professeurs enseignent à des classes.
Selon l’INSEE, globalement les salaires stagnent dans la fonction publique contrai ment au privé on observe même une baisse de 0 ;3 % par an à l’hôpital.
Pour conclure, nous pouvons remarquer que la fonction publique se précarise, un double mouvement apparait des actions de l’état, des solutions et des accentuations de celle-ci. La question à se poser est ce que le statut de fonctionnaires reste avantageux par rapport aux