Fonctionnement d'un satellite
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C'est dans son article publié dans la revue britannique " Wireless World ", en octobre 1945, que Sir Arthur C. Clarke avait décrit le potentiel que représentait l'orbite géostationnaire pour les satellites. La théorie de Clarke était qu'à une altitude de 36 000 km ((35 981 km exactement), au-dessus de la Terre, un satellite effectuerait une révolution toutes les vingt-quatre heures ; autrement dit, il resterait stationnaire au-dessus du même repère terrestre. Aujourd'hui, éléments vitaux de la Société de l'Information, plus de 300 satellites évoluent sur la " Ceinture de Clarke ", fournissant au monde entier des services de diffusion, de haut débit et de télécommunications Cette orbite, unique, est particulière en ceci qu'elle permet aux satellites situés sur elle de tourner à la même vitesse que la terre elle même. La conséquence est qu'un observateur à terre, regardant un satellite situé sur cette orbite, le verra immobile. Les satellites sont connus par leurs noms (par exemple, Astra 1A, Hot Bird 2, Atlantic Bird...) et par leurs positions sur l'orbite géostationnaire (19,2° Est, 13° Est, 5° Ouest pour les exemples précédant). Si l'on prend pour exemple un satellite "Astra" positionné à 19.2° Est, cela signifie que celui-ci se trouve dans le plan du méridien situé 19.2° à l'est du méridien de Greenwich Dans l'hémisphère nord, un observateur regardant vers le sud, "verra" les satellites comme le montre la figure ci-contre.
La PIRE et La zone de couverture La zone de couverture de l'émission d'un satellite correspond à la surface terrestre éclairée par un satellite. Cette zone au sol est matérialisée par des courbes d'intensité d'égale puissance, ou iso-p.i.r.e, exprimée en dBW. De Nilesat à Hot Bird, de Amos à Astra en passant par Atlantic Bird, on se demande pourquoi, en fonction du lieu de résidence, on reçoit mal,