Fondements theoriques de l'analyse économique
Problématique
Trente glorieuses : apogée de la théorie keynésienne : * des outils politiques de gestion de l’économie * politique mixte (policy mix) : combinaison harmonieuse entre politique budgétaire et politique monétaire
Gloire de Keynes … plusieurs Keynes ? Keynes tente de réconcilier la démocratie et le capitalisme/l’économie et le social. Pour Robert Reich, le marché a gagné cf. Supercapitalisme
I. le paradigme keynesien
Bloomsbury = quartier de Londres où vivent des intellectuels (Keynes, Virginia Wulf, Duncan Grant) -> critique de la société victorienne (qui favorise l’épargne alors que Keynes favorise la dépense). Travaillait dans les finances britanniques, s’est occupé de l’effort de guerre. Il montre que la meilleure technique économique peut participer au bonheur des hommes : il n’y a pas de problèmes économiques, il y a des problèmes humains.
Il disait : « il faut euthanasier le rentier » mais il a gagné beaucoup d’argent grâce à la bourse. Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt, de la monnaie 1936. Ses maîtres : Alfred Marshall (1842-1924) néoclassique, fondateur de l’économie industrielle et de l’idée de district industriel ; Arthur Cécile Pigou, principe de pollueur-payeur. Jean Baptiste Say déclarait que la crise est impossible en vertu des débouchés (loi de Jean Baptiste Say : l’offre créée sa propre demande)
A. la controverse : keynes contre les classiques
« Les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après demain » Helmut Schmidt
« Les profits anticipés font les investissements d’aujourd’hui qui feront les profits et les emplois de demain » Lucien Orio. Ce qui est nouveau ici c’est la notion d’anticipation (croyance en l’avenir, exacte ou inexacte). Rationalité limitée (pour les néoclassiques l’homme est un être rationnel qui choisit le choix optimal, de Pareto. Comportement rationnel :