Question 1 Le concept de la démocratie s’appuie sur le droit des citoyens de participer à la prise des décisions qui leur concernent ainsi qu’à la formation des règles sociales dont ils acceptent de se soumettre (Perrineau et Reynié 2001). Les droits fondamentaux dont disposent les citoyens ne prennent de sens que lorsque ceux-ci participent le plus activement possible à la politique. Puisque c’est à travers leur participation que se reflètent leurs comportements politiques, soit « selon les formes que chacun requiert, depuis l’expression d’un intérêt minimum pour la politique jusqu’à la grève, en passant par la manifestation, la pétition, l’association, etc. » (Perrineau et Reynié 2001, 724). Plusieurs discours se tiennent en affirmant que les comportements politiques des citoyens se transforment de plus en plus. En effet, ils affirment par un paradoxe que les citoyens plus éduqués sont davantage désintéressés de la politique. Or, d’autres encore confirment qu’un « niveau d’éducation élevé favorise la participation » (Perrineau et Reynié 2001, 3) politique. Ce qui parallèlement engendre que ceux-ci ont un intérêt pour cette science sociale. Cependant, peut-on réellement dire que ce paradoxe est parfaitement véridique ? Il est vrai que les citoyens éduqués ont un désintérêt pour la politique, mais « l’apolitisme ou le désintérêt pour la politique n’équivalent pas forcément à un rejet de la chose politique ni à une forme absolue de désengagement » (Hudon et Poirier 2011, 29). Puisque dans la démocratie occidentale, nous verrons que ce comportement adopté est la cause de plusieurs facteurs politiques. On entend par-là que d’une part, les citoyens ont une participation rationnelle, soit en calculant les coûts et les bénéfices de leur participation (Passy 1998, 18). D’autre part, ils ont une participation politique dépendamment de leur intégration sociale (Perrineau et Reynié 2001). Puis, les citoyens ont une participation