Foret
Marcher d’un grave pas… -‐ JOACHIM DU BELLAY
Introduction :
Parti pour Rome en 1553, le poète humaniste Joachim du Bellay y connu outre les émotions nées de sa rencontre avec les Ruines de Rome, les déconvenues que lui réservait un emploi subalterne peu propre a satisfaire ses grandes ambitions. Blessé dans son amour propre, il regarda dans Les Regrets la horde de courtisans romains dont il souligne dans le sonnet « Marcher d’un grave pas… » le ridicule. En quoi l’ironie est elle ici au service du poète. Nous montrerons à la fois ce caractère ridicule des courtisans, leur moralité douteuse et comment le poète se libère dans « Marcher d’un grave pas… » à un portrait sans complaisance de lui même.
I. le ridicule des courtisans
Du Bellay montre les courtisans en train de marcher V1 et V2 On ne sait plus si il s’agit ici d’une cour ou d’une basse cour § rythme V1 et V2 aggravé par la répétition de « grave » § enjambement V=> démarche mécanique § renforcé par le rythme ternaire=> « balancer », « répondre de la tête » § regard sérieux de la volaille=> « grave sourci » § parle avec rythme