Formes urbaines - de l'ilot a la barre
Le livre se divise en 3 chapitres (L’ilot, La transformation de l’ilot, la barre : la disparition de l’ilot), qui viennent ponctuer l’aspect chronologique de l’étude réalisée.
Concrètement, l’étude qualifie l’îlot traditionnel comme étant organisé en fonction de la rue. Les parcelles qui le composent sont de surfaces inégales, souvent petites. Le parcellaire très dense, typique de l’îlot traditionnel, forme un tissu discontinu dans la ville.
Ses principes sont comme suit :
Des bâtiments sur rue qui respectent l’alignement.
Des cours sur l’arrière qui occupent la parcelle en profondeur.
Des équipements intégrés.
On trouve un traitement différent pour ce que l’on peut appeler « le côté vu », la bordure, le côté « non vu », l’intérieur.
L’espace extérieur est partagé. Il comporte diverses fonctions : des échanges commerciaux, sociaux. La bordure est dense, riche dans sa diversité de fonction : elle est liée à la rue.
L’espace intérieur n’est pas visible de la rue, mais il cache des grands espaces en cœur d’îlot comme des équipements, écoles, lycées ou bâtiments administratifs. Ces espaces sont utilisés collectivement et la liaison avec la rue se fait par l’intermédiaire de porches.
Ce choix se traduira par la suite par une aberration de l’hygiène a l’intérieur des ilots, ceci s’achèvera avec l’avènement du mouvement hygiéniste au XIV émet siècle, et de son ilot Haussmannien, Création du duc Hausmann, préfet de la Seine a paris, qui va traiter la ville dans son ensemble. Il planifie globalement la ville avec une rationalité dans sa configuration de l’espace, est alors utilisée comme un outil capitalistique qui va permettre un accroissement économique et dégager des