Fr ionesco
-Le Roi : Bérenger Ier
-Marguerite (reine et première épouse) Marguerite est en quelque sorte la raison. C’est elle qui annonce la mort, c’est elle qui le guide vers cette vérité et qui contrera tous les stratagèmes mis en place par Bérenger pour échapper moralement à sa fin. Elle est la dernière sur scène, avant que la douce folie du roi lui fasse oublier aussi son épouse, oublier la raison. Elle est coquette, ravisente.
-Marie (reine et deuxième épouse) Marie est la seconde reine, la favorite du Roi. Belle mais puérile, elle tente de contrer la raison par des arguments bien légers. Elle est le jeu, elle est le petit diable qui voudrait que l’on sacrifie les dernières heures à des pensées futiles plutôt qu’a une réflexion sur soi. Elle est la première à disparaitre.
-Le médecin est le scientifique qui prouve les choses. Son rôle surtout destiné à éviter des monologues et permet des jeux de scène, renvoyant la balle à Marguerite et la confortant.
-Juliette ( double fonction : femme de ménage et de chambre, infirmière) elle est le peuple, la seule a travailler, la force vive que le Roi admire sans vraiment l’écouter.
-Le Garde : est en quelque sorte le représentant du pouvoir du Roi, il lui obéit, il est celui qui le connaît le mieux qui sait ce qu’il a fait. Pourtant, il reste neutre et ne prend pas parti au débat lorsque Marie et Marguerite s’affrontent. Il sera un des premiers à ne plus répondre aux Ordres du Roi.
II)Tragédie et comique :
La pièce est une tragédie car elle comporte plusieurs éléments appuyant cette idée.
Premièrement, le titre annonce l’idée générale de la pièce, soit l’agonie du
Roi. [Noter l’emploi de la forme réfléchie du verbe « mourir »] Aussi, elle est écrite selon la règle des trois unités : unité de lieu (le palais), unité de temps (moins de deux heures), et unité d’action (l’agonie du roi). De plus, dès le début, la dégénérescence du château se fait parallèlement à celle de Bérenger. Cela