FrA
La banalité de la guerre
Parmi les éléments habituels (tricot, affaires), se glisse une activité différente, la guerre. La manière dont elle est intégrée au contexte fait qu'elle est représentée comme aussi banale que le reste.
Le mot «guerre» est complément du verbe «faire» ( comme tricot & affaires)
La mère est associée au tricot, le père aux affaires et le fils à la guerre → Dans la répartition des occupations, la guerre occupe la même place que les 2 autres occupations anodines.
La banalisation de la guerre s'exprime à travers le jugement qui est porté sur elle par les parents. Structure similaire → le verbe « trouver » suivi du complément et de son attribut.
Attribut → « naturel » (vers 3,9,20)
La répétition de « trouve ça tout naturel », avec une variation du sujet, insiste sur l'aspet normal d'une activité qui ne choque personne.
La mort
L'apparition du mot « vie » comme sujet du verbe « continuer » atténue l'image de la mort, au vers 18. → Expression ''la vie continue'' = La vie suit son cours, elle évolue comme prévue.
Absence de sentiments
Le poème ne contient absolument aucun terme faisant référence à un quelconque sentiment. Les parents portent des jugements ( répétition du verbe trouver) mais n'éprouvent rien. Aucune sensibilité.
Les 4 derniers vers
Effet d'accumulation → se concentre sur les termes qui définissent la vie banale et monotome : les termes se suivent pour former le contenu désespérant de la vie.
Le poème se terme du le mot « cimetière », qui est associé à la vie → souligne l'acceptation passive et résignée d'une situation dont personne ne s'indigne.
La monotomie du poème
La pauvreté voulue du vocabulaire, ajoutée aux familiarités d'expression « ça » (v.3,9,21) et au manque d'originalité des actions, attire l'attention du lecteur sur un processus de banalisation de la guerre