Artur Rimbaud "ma Boheme" (Analyse)

Arthur Rimbaud

Ma bohème
(Fantasie)
1870

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées[1];
Mon paletot soudain devenait idéal[2];
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal[3];
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!

Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet[4] rêveur, j'égrenais[5] dans ma course[6]
Des rimes. Mon auberge[7] était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou[8]

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques[9]
De mes souliers[10] blessés, un pied près de mon coeur!

Figures rethoriques

Anaphore
Hypallage
Enjambement metaphore Structure:

Sonnet: pratiqué du XII siècle en Italie, notamment par Petrarca, au début très stricte s'il s'agit de la structure, en France a pris la forme plus libre.

Deux premières strophes: quadrins et deux dernières: tercets

Versification: alexandrin

Strophes horizontales

Rhimes:
(enjabmées dans la première et deuxième strophe; suivies dans deux dernières
(masqulines, sauf: dans la deuxième strophe féminines
(suffisantes
(pour oreill

Un poème autobiografique du poète qui a quitté son maison natale pour vivre la vie nomade, insousciance et nonconformiste, la vie de jour au jour, qui s'oppose à la style vie de bourgeois. Le poème très personel, bcp de je, mon, mes.

Des idées principales du poème:

Le titre et le soutitre indique:
( L'errance, la pérégrination, la vie en route (comme les ciganes); ma bohème: contrairement à la bohème parisienne qui vit dans la ville, le sujet lyrique se promenade dans la compagn, près de la nature.
( La libérté dans la vie et dans la création poétique (fantasie) liée avec bonheur.

Je m'en allais,
Indique le mouvement d'un voyageur sans destination,