Francais
Paul Verlaine, « Mon rêve familier »
1) Questions/Préparation au commentaire
Question 1 :
Le titre du poème « Mon rêve familier », traduit par le choix de l'adjectif possessif, l'expression personnelle, et évoque un état récurrent. On pourra donc y lire la vérité profonde du poète. L'adverbe « souvent » fait écho au titre, en suggérent aussi une unité de « ce rêve », qui contraste avec l'indice temporel « chaque fois », qui établie une multiplicité des images. Le rêve accompagne la réalité de l’auteur: « je fais souvent » à passivité « familier » mais « étrange et pénétrant » à confusion : il s’agit d’un monde différent mais ou il se retrouve. Paul Verlaine n'a pas trouvé dans sa vie la femme qu'il cherche. Son existence est onirique, elle est immatérielle, Verlaine ne se souvient même pas de son physique. Si au fil de la progression, on observe la femme en tant que terme constant du poème, elle passe dans le vers 2 du rôle de « femme inconnue » a celui d'un sujet d'amour « que j'aime » puis d'un sujet aimant « qui m'aime ». Dans le dernier tercet, elle s'éloigne complètement « des voix qui se sont tues ».
Question 2 :
« Ni tout a fait la même », « ni », conjonction de coordination répétée, coordonne deux termes de la même catégorie grammaticale et doit être répétée. Cependant, comme expression corrélative, elle nous fait attendre la deuxième partie, qui est mise en valeur par la mise en attente. D’autre part, la mise en valeur est double à cause de l’opposition de sens des deux pronoms indéfinis antonymes (« la même » / « une autre »), placés de manière équivalente dans une expression marquée par la reprise grammaticale et le même rythme, et tous les deux juste avant la césure, donc sous l’un des deux accents principaux du vers. La négation de l’affirmation catégorique (assertion) qui est redoublée par la locution adverbiale, implique