Bts IG 2010

Dès le XIXème siècle, la jeunesse ne cesse d’être associée à l’idée de révolte. C’est même un cliché : être jeune, c’est être opposé à tout ce qui est institutionnalisé, validé par les générations précédentes.
Le corpus donné pose cette idée comme dans l’extrait de La Confession d’un enfant du siècle d’Alfred de Musset qui parle de cette génération qui porte sur elle un passé trop lourd à porter. Mai 68 partage les mêmes causes, une jeunesse française qui avait échappé à la guerre, vivait dans une période faste mais devait quand même faire face à un avenir incertain ou la fadeur du présent, comme le montrent Laurent Joffrin et Michel Winock. Enfin la photographie de Che Guevara est un emblème de ses révoltes.
Avec ce corpus, nous pourrons nous poser la question suivante : les révoltes sont-elle un fait de la jeunesse ?
Après avoir analysé l’état d’esprit de la jeunesse, nous verrons quels sont les éléments qui l’influencent.

L’extrait du roman d’A. De Musset, La Confession d’un enfant du siècle, publié en 1836, montre une jeunesse n’apprécie pas ce présent chaotique, et elle est écrasée entre le poids d’un passé glorieux (Napoléon) et un avenir incertain. Mais le présent n’est pas toujours impossible à vivre : Laurent Joffrin, dans son essai Mai 68, rappelle que les années 1960 ont été une époque facile, marquée par une forte croissance et par la consommation. C’est même à cette période d’insouciance qu’a pu émerger l’adolescence.
Ce n’est pas donc pas tant le présent qui pose problème à la jeunesse mais bien leur avenir. Pour M. Winock si les jeunes des années 1960 vivent une bonne et heureuse période, cela ne les empêche pas d’être inquiets pour leur avenir même s’ils savent que leur avenir sera mieux que ce que leurs parents ont vécu. Pourtant il y a un fort optimisme quand a la reconstruction d’un système triophant. La jeunesse est donc l’âge des contradictions : elle peut être difficile ou facile à vivre, rien n’y fait, elle est