Français-commentaire composé
Notre-Dame-De-Paris, Victor Hugo (1831)
Dans la première moitié du XIXe siècle, la littérature revendique une sensibilité nouvelle. Les auteurs reposent désormais sur l'exaltation du sentiment, le goût pour le passé, le rêve et la nature. Autrement dit le mouvement en question est le romantisme. Victor Hugo, est un écrivain français considéré comme le plus important des écrivains romantiques de langue française et un des plus importants écrivains de la littérature française. Nous nous intéresserons à son roman Notre-Dame-De-Paris (1831) et plus précisément au chapitre IV. Dans ce passage, Esméralda a été emprisonnée sur l'ordre de l'archidiacre Frollo qui s'est épris d'elle, elle reçoit la visite impromptue de celui-ci dans son cachot. L'auteur a opté pour un point de vue interne dans cet extrait, nous verrons comment il l'utilise pour juger cette femme. Pour ce faire, nous étudierons dans un premier temps ce qui constitue la femme fatale romantique, puis nous nous pencherons sur le spectacle fantasmatique vue par le prêtre
Ce texte présente une femme belle, un ange, mais surhumaine et impliquant la beauté du diable. On remarque tout d'abord que l'auteur décrit Esméralda d'une beauté physique renversante. En effet dès le début de la description de cette femme, le prêtre, par le biais d'une hyperbole : « Une créature si belle que Dieu l'eût préféré à la Vierge » (ligne 12) nous averti sur la beauté de la femme qu'il observe. De plus il continue « [...] et l'eût choisie pour mère, et eût voulu naître d'elle si elle eût existé quand il se fit homme » (ligne 13). Le prêtre est en admiration devant Esméralda, comme un enfant admire sa mère. Ensuite le passage qui suit « au milieu de sa chevelure noire quelque cheveux que pénétrait le soleil blondissait comme des fils d'or. »(ligne15) nous montre deux autres aspects. Le soleil qui permet de blondir la femme créer un réchauffement de la scène et un réchauffement de celle-ci; et donne