Français : les types d’arguments
A. Les arguments démonstratifs (ou logiques)
L’induction : consiste à tirer une conclusion générale à partir d’un ensemble de faits particuliers. Le discours peut présenter les faits avant ou après la conclusion. Si le relevé de ces faits est exhaustif, la conclusion prend valeur de preuve, sinon elle constitue une hypothèse synthétisante.
La déduction : consiste à tirer une application particulière à partir d’une proposition considérée comme vraie.
La déduction peut revêtir trois formes particulières :
(1) – le syllogisme consiste à tirer une conclusion nécessairement vraie à partir de deux propositions incontestables et contenant un terme commun pris dans le même sens. Les deux propositions forment les prémisses (la majeure et la mineure)
(2)- le raisonnement dialectique consiste à tirer une conclusion (appelée synthèse) de deux propositions opposées (la thèse et l’antithèse). La synthèse apporte une vérité nouvelle qui tente de dépasser l’opposition.
(3)- le raisonnement causal consiste à présenter une conclusion qui est l’effet d’une cause, la conséquence d’une condition, le but d’un moyen.

B. Les arguments mixtes.
La définition : consiste à donner comme évident un élément argumentatif que l’on introduit dans l’interprétation détaillée d’un terme.
L’inclusion : consiste à présenter comme bon pour la partie ce qui est bon pour le tout.
La narration : consiste à raconter une série de faits dont on tire une conclusion générale.
La comparaison : consiste à tirer une conclusion en rapprochant des faits du même ordre, mais qui différent dans le temps et dans l’espace.
L’analogie : consiste à tirer une conclusion en rapprochant des faits d’ordres différents, souvent en passant du plus simple au plus difficile.
Le raisonnement a fortiori : consiste à tirer une conclusion en passant du plus au moins ou vice-versa, selon l’un des principes : « qui peut le plus, peut le moins » ou « qui pose un acte pour une raison mineure,