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I – La muse, conseillère du poète
( Comparaison du l'inspiration au printemps )
Dans ce poème, la muse se compare au printemps. Comme si après une longue période, de la même que pour la nature, l'inspiration du poète réapparait « Le printemps naît ce soir, les vents vont s'embrasser ». Cette comparaison montre que le génie du poète va pouvoir très bientôt s'exprimer et ne plus être refoulé.
Le champs lexical de la nature et de l'amour est utilisé : « La fleur de l'églantier sent ses bourgeons éclore », « Ce soir , tout va fleurir : l'immortelle nature Se remplit de parfums, d'amour et de murmure, Comme le lit joyeux de deux jeunes époux ». L'amour et la nature donnent une impression de douceur, ce sont deux choses naturelles comme l'inspiration pour un poète.
( La muse guide le poète elle est son inspiratrice)
La muse possède une place presque maternelle dans la vie du poète tourmenté par la souffrance, elle le guide dans ses choix concernant l'écriture, lui propose des sujets d'écriture.
La présence d'une personnification de la muse (dialogue) lui donne un caractère humain, ainsi elle semble faire preuve d'autorité envers le poète : « Poète, prends ton luth et me donne un baiser ». La muse veut que le poète retrouve son génie poétique, prenne sa plume et la laisse s'exprimer.
Elle représente l'inspiration du poète, le contrôle totalement, elle lui conseille même de composer sur sa bien-aimée : « Écoute ! Tout se tait ; songe à ta bien – aimée ». Ici la muse d' Alfred de Musset, parle de la femme qu'il aime tant : George Sand .
Enfin l'impression d'autorité est renforcée par le mot : « Écoute ! »
La personnification de la muse alliée a cette impression d'autorité donne une idée de dominance par rapport a l'auteur.
II - Le poète meurtri reste sourd face à son génie
( Le mirage de l'inspiration )
Le poète