Peyret Solune 2°11 Français : Plan du commentaire composé, Acte III scène 4Il s'agit de montrer dans cette scène toute la complexité et le côté passionnel des relation entre mère et fils. L'extrait de cette scène dévoile précisément l'amertume d'une mère délaissée et trahie par son fils. I) La relation passionnée d'une mère pour son filsa) Un amour possessif voire incestueuxAgrippine parle de son fils comme s'il était son amant. C'est pourquoi elle nomme Junie, l'amante de son fils, comme une « rivale » vers 880. « Une autre de César a surpris la tendresse : elle aura le pouvoir d'épouse et de maîtresse. » vers 887,888. C'est pourquoi elle éprouve une jalousie vis à vis de Junie qui lui fait exprimer ses sentiments de façon dramatique et pathétique comme si elle était une pauvre victime trompée par un homme. b) Sa jalousie envers Junie« Bientôt, si je ne romps ce funeste lien, ma place est occupée et je ne suis plus rien » vers 881,882. Il s'agit donc bien d'un désir d'évincer la mortelle rivale qui lui prend sa place. « Elle aura le pouvoir d'épouse et de maîtresse, le fruit de tant de soins, la pompe des Césars, tout deviendra le prix d'un seul de ses regards. » vers 887, 888, 889.Par conséquent, Agrippine éprouve une grande colère. c) La colère d'être délaisséeCette colère est exprimée par la répétition de questions « quoi? » « tu ne vois donc pas que l'on me ravale, Albine? », « que dis-je? » vers 879Agrippine exprime aussi cette colère par la désespérance « Ah! Je ne puis, Albine, en souffrir la pensée. Quand je devrais du ciel hâter l'arrêt fatal ... » vers 892,893 Cette colère est d'autant plus forte et tragique, qu'elle est une femme avide de pouvoir. II) Une femme avide de pouvoira) La passion du pouvoirAgrippine aime le pouvoir en femme, pour les honneurs et les hommages qu'il procure, sans avoir « d'idées générales » ni de « grandes vues sur la conduite de l'Etat ».Prête à tout pour maintenir son emprise sur son fils et, à travers lui, sur