La force est elle nécessaire suite à la colère
La colère. Détail des « Sept péchés capitaux » Jérôme Bosch 1475-1480.
Sommaire
1 Étymologie 2 Biologie 3 Psychologie 4 Morale 5 Justice 6 Philosophie 6.1 Aristote 6.2 Sénèque 6.3 Tradition chrétienne 6.3.1 Evagre du Pont 6.3.2 Thomas d'Aquin 6.4 Spinoza 7 Notes et références 8 Annexes 9 Liens externes
Étymologie
En français, colère descend du grec kholê, la bile, dont vient également le nom choléra. Elle serait causée par l'échauffement de cette bile dans la théorie des humeurs.
Biologie
La colère provoque plusieurs modifications physiologiques préparant le corps au mouvement et à la réaction. Elle se traduit par une augmentation de l'activité cardio-respiratoire, une accélération du rythme cardiaque, un afflux de sang, notamment dans la partie supérieure du corps, ce qui peut colorer la peau. La respiration devient ample et rapide, ce qui cause notamment la hausse involontaire du volume sonore lors de l'expression de la parole. La colère provoque aussi une contraction involontaire du corps dans son ensemble et en particulier des mains, qui tendent alors à se fermer en poing, ainsi du visage dont les sourcils se froncent, et les mâchoires se serrent, donnant une expression dure au visage. Les narines se dilatent pour s'adapter à un flux d'air plus important. Le sujet ressent un échauffement de la peau et le besoin d'agir. La colère, cependant, est le plus souvent de courte durée : ses signes s'effacent lorsque