Français
1. L’événement qui fait surgir le souvenir est « le gazouillement d’une grive perchée sur la plus haute branche d’un bouleau » (ligne 9)
2.a) L’adverbe « alors » renvoie à l’époque de sa jeunesse dans les bois de Combourg. b) L’adverbe « aujourd’hui » renvoie au Juillet 1817 lorsqu’il était adulte dans le parc Montboissier.
3.a) « la tristesse que j’éprouve actuellement » (ligne 16) renvoie au narrateur adulte.
« Une félicité que je croyais atteindre » (ligne 19) renvoie au narrateur adolescent. b) La valeur du présent de l’expression « j’éprouve » est du présent d’énonciation puisque le narrateur ressent un sentiment au moment où il l’écrit.
4. Le sujet des réflexions du narrateur est l’avenir. En effet, il se pose des questions sur ce qu’il va devenir « ce que je serais devenu lorsque mes mémoires seront publiées » (ligne 7-8)
5. Ces pensées mélancoliques sont favorisées par la ressemblance des bois de Combourg et du parc de Montboissier. En effet, « le gazouillement d’une grive perchée sur la plus haute branche d’un bouleau » (ligne 9) semblable au chant d’oiseau dans les bois de Combourg, transporte le narrateur dans sa jeunesse.
6. Le surgissement des souvenirs d’enfance est involontaire.
Lorsque le narrateur entend « le gazouillement d’une grive » (ligne 9), « il fu[t] tiré de [ses] réflexions ». « Ce son magique » le transporte « subitement dans [son] passé » (ligne 12-13).
II- L’écriture et le temps (9points)
7.a) « … ce bonheur insaisissable » est un synonyme de « … cette félicité insaisissable ». b) L’adjectif « insaisissable » est formé d’un préfixe in- qui marque la négation et d’un suffixe -able qui marque la possibilité.
8. La tristesse de Chateaubriand adulte s’oppose à celle qu’il éprouvait à l’adolescence. En effet, lorsqu’il était un enfant, inconscient des dures lois de la vie, sa tristesse ne pouvait qu’être inexpérimentée. Elle ne pouvait pas être aussi profonde que celle