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Le corpus est composé de trois poèmes, un du XVème siècle période où apparaît le groupe de la Pléiade, un du XIXème siècle, période du romantisme, puis un dernier datant du XXème siècle. Ces trois poèmes nous proposent différentes représentations de la nature à travers les sentiments qu’elles éveillent.
Les 3 poèmes nous proposent une représentation de la nature sous le thème de l’amour.
« A la forêt de Gastine » écrit par Pierre Ronsard, décrit la forêt de Gastine de manière très méliorative. Pour cela, Ronsard utilise un champ lexical du bonheur : « belle » ; « ravi » ; « délivre » ; « amoureuses » ; « amuses ». De plus, il utilise des métaphores qui insistent sur la beauté et la puissance de cette forêt : « sous tes ombrages verts » ; « sous l’abri de tes bois » Ensuite, « L’Automne » écrit par Alphonse de Lamartine, nous plonge en plein changement de saison, dans le « deuil de la nature » : l’automne. C’est à travers de nombreuses expressions en plus du titre, qu’il nous fait reconnaître cette période : « reste de verdure » ; « gazons épars » ; « nature expire » ; « fleur tombe ». Lui aussi utilise un vocabulaire très spécifique pour la nature, un vocabulaire qui l’a met en valeur à travers un champ lexical de la beauté : « beaux jours » ; « plaît » ; « rêveur » ; « sourire » ; « contemple » ; « envie » ; « belle et douce » ; « parfumé » ; « pure » ; « si beau ». De plus, il personnifie les bois en les comparant à des rois : « couronnés ». Pour finir, « La sorgue » écrit par René Char nous expose la condition de cette rivière qu’il apprécie : « La sorgue ». Il l’a personnifie « garde-nous » et l’associe à la vie tout au long du poème. De plus, il fait beaucoup de métaphores : « ouragan qui mort » ; « cri embouquant les eaux » ; « lampe qui désaltère l’angoisse autour de son chapeau » ; « vieux malheur qui se dévidé ».
Mais à travers ces différentes