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« La littérature : un coup de hache dans la mer gelée qui est en nous. »
Franz Kafka, écrivain tchèque, 1883-1924, nous décrit la littérature comme choquante et violente à travers son propos : ''La littérature: un coup de hache dans la mer gelée qui est en nous."
Il nous représente la littérature avec deux métaphores ; la première métaphore,
"un coup de hache". Puis vient la seconde "dans la mer gelée qui est en nous".
Ce coup de hache symboliserait la littérature, avec le pouvoir de faire surgir nos sentiments, nos émotions et souvenirs les plus refoulés, nous perturber dans notre quotidien, et donc briser cette « mer gelée qui est en nous ».
Cette mer gelée peut évoquer, d’une part que l’on soit endormi dans nos habitudes, ou peut être compris comme le fait d’être froid, indifférent face à la réalité de la vie. En outre, cet énoncé soulève plusieurs questions :
Premièrement : en quoi la littérature est-elle capable de nous bouleverser, et de faire surgir nos sentiments les plus enfouis ?
Deuxièmement : mais la littérature, au lieu d’être un choc, ne peut-elle pas être douce, nous faire rêver, stimuler notre imaginaire et procurer du plaisir ?
Franz Kafka a raison de nous décrire la littérature comme quelque chose de bouleversant. Car oui, en effet la littérature à cette incroyable capacité de nous remettre en question, de nous mettre en doute, du fait de nous rappeler des souvenirs douloureux, ou selon les œuvres de nous choquer en nous montrant, la réalité que nous avons sous les yeux, mais que nous ne décryptons pas.
Voila donc cette capacité que l’auteur a mise en évidence le pouvoir violent de la littérature, capable de nous montrer une autre vision de la réalité, de nous percuter à travers différentes livres, faisant resurgir les moments douloureux du passé ou de l’histoire, comme la perte d’une personne proche ou de nous montrer les injustices, comme la guerre, la famine, les maladies et certaines