From a suspension of mercy
Parmi les avis qui diffèrent sur le progrès des sciences et des techniques, il y a ceux qui trouvent fatiguant d’en entendre parler qu'en termes négatifs auxquels il faut imposer des limites et des précautions. Et qu’il est, selon eux, irresponsable de vouloir fixer des limites au progrès technique ou scientifique, tout simplement car il est impossible d’empêcher des centaines de pays et des milliers de scientifiques de chercher et d'inventer.
Alors une question se pose : Faut-il fixer des limites aux progrès des sciences et des techniques ou pas, et en fonction de quel principes ?
I-/ LA SCIENCE
Depuis les années 80, l'avancée du progrès de la science et de la technique, notamment dans le domaine de la procréation et du génie génétique, s'est affirmée progressivement en France comme dans les autres pays les plus développés. Ainsi, la nécessité de créer une loi concernant la bioéthique s'est accentuée, et les premières lois ont été adoptées en 1994.
La France a été première dans ce domaine. La plupart de ses voisins européens ont suivi cet exemple, et se sont dotés depuis de lois dans le domaine des sciences de la vie, avec le même souci de trouver "un point d'équilibre entre la protection des droits fondamentaux de la personne, et la non-entrave aux progrès de la recherche" *1.
1) LES ENJEUX DE LA BIOETHIQUE
Le progrès des sciences et des techniques a permis de découvrir de nouvelles méthodes médicales d'examens. A terme ce progrès pourrait sauver des millions, voir des milliards de vies humaine. On peut donc répondre, à première vu, à la question sur les limites par NON. De plus les pays démocratiques devraient garder une position de leader scientifique, ne serait-ce que pour pouvoir parer au danger d'autres nations, ou organisations peu scrupuleuses, utilisant ces progrès à de mauvaises fins. Par ailleurs, la science a apporté certainement beaucoup plus d'améliorations que de problèmes dans l'histoire de l’humanité.
Mais le débat sur la