L'Oscillation Australe (Southern oscillation) est une fluctuation à grande échelle de la pression atmosphérique au sein des zones tropicales et subtropicales de la région indo-pacifique, entre les basses pressions équatoriales du nord de l'océan Indien et de l'Indonésie d'une part, et les hautes pressions subtropicales du nord et du sud de l'océan Pacifique d'autre part. Cette variation de la pression est beaucoup plus présente dans l'hémisphère sud ce qui lui vaut le nom de Southern oscillation. Cette variation est quantifiée par "l'Indice de l'Oscillation australe" et son mécanisme est que lorsque la pression s'élève sur le Pacifique, elle diminue sur l'Océan Indien et vice versa. Ce graphique représente l'évolution de cet indice par rapport aux précipitations tombées dans l'année mesurées en mm en Australie entre 1900 et 2002. On peut voir que le SOI est proportionnel à la quantité de pluie tombée : lorsqu'il tombé une quantité importante d'eau le SOI est élevé est inversement. Quels sont les facteurs de cette corrélation et comment peut-on l'expliquer ? On remarque que lorsque le pays est dans une année La Nina, le SOI est élevé, quand il est dans une année El Nino, il est très faible et lorsqu'il est dans une année neutre il est aux alentours de 0. Lorsque le Southern oscillation index appelé aussi SOI est positif (ce qui correspond à un anticyclone de l’île de Pâques puissant et donc à un alizé soutenu sur l’est du Pacifique), le déclenchement d’un phénomène La Nina est possible. La Nina (petite fille en espagnol), est un phénomène climatique qui a lieu tous les 4 à 5 ans et qui dure environ entre 1 et 2 ans. L’origine de ce phénomène est un anticyclone situé au milieu du Pacifique qui génère des vents de sud-est. Dans la zone équatoriale du Pacifique, ces alizés soufflant du l’Est entrainent les eaux chaudes superficielles vers l’Ouest tandis que les eaux froides profondes remontent au niveau des côtes du Pérou. Les eaux chaudes de surface chauffent