Futurisme et fascisme
Un travail sur ces mouvements demande une compréhension de ces derniers. Commençons avec le fascisme. Je suis très conscient qu’une prétention de bien définir le fascisme devient risquée, mais je m’en tiendrai à la base. Nombreux historiens tentent toujours de le définir de nos jours.
Il vient de l’Italien « Fasci italiani di combattimento », ce qui veut dire faisceaux italiens de combat. C’est un régime et un mouvement politique fondé par Mussolini. Il naît en tant que mouvement décentralisé en 1919. La « victoire mutilée » et l’expansion du communisme ont amené des frustrations et de fortes réactions en Italie pendant cette période. On peut affirmer qu’il représente une alliance exaltée et un désir de retrouver une puissance et un empire perdu par la dictature d’une ligne de conduite axée en autre par la violence. Un élément très important et qui reviendra avec le futurisme est le nationalisme fort.
Le futurisme vient plutôt d’un mouvement artistique et littéraire du début du 20e siècle. Un des grands écrivains de l’époque Filippo Marinetti a été un des précurseurs de ce mouvement avec son manifeste du futurisme de 1909. Il était résolu à provoquer un renversement total et irréversible des fondements de la littérature et des arts1. Le futurisme prône aussi l’amour de la vitesse et de la machine (voiture). Il s’est inséré dans la politique italienne comme le fascisme. Ce qui m’amène à mon lien avec l’origine. Ces deux mouvements ont frappé l’Italie parce qu’en