Fygiuohipo
Tartuffe ou l’Imposteur, une comédie toujours d’actualité
Dans cette œuvre qui reste la plus jouée de Molière, (joué 172 fois au XVII¡ siècle, 791 fois au XVIII° siècle et un total de 9553 fois jusqu'à aujourd'hui.) Le dramaturge s’attaque à un adversaire autrement plus dangereux : la puissance cabale des « dévots ».
Cette comédie a plusieurs fonctionnalités, la première est de dénoncer les « faux dévots » grâce à l’hypocrisie de Tartuffe :
Tout d’abord, un hypocrite est une personne qui affecte les apparences de la piété, de la vertu, de la pureté, etc., qui n'est pas sincère. Dés la lecture du titre "Le Tartuffe ou L'Imposteur", le thème principal de la pièce est annoncé. En effet, imposteur signifie « personne qui cherche à tromper en se faisant passer pour quelqu’un d’autre », et les synonymes sont nombreux : hypocrite, manipulateur, trompeur, tartuf(f)e. Ce dernier est utilisé pour nommer le personnage principal de la pièce, un faux-dévot, Tartuffe. Molière a voulu préciser dans la préface que son objectif premier était de représenter « un méchant homme ». Il précise en outre que « l'hypocrisie est dans l'État, un vice bien plus dangereux que tous les autres ». Le lecteur s'attend donc à une forme d'hypocrisie ou d'imposture.
A la lecture de la pièce, le lecteur découvre effectivement (à travers le regard des autres personnages) le protagoniste fourbe qu'est Tartuffe. Celui-ci est décrit et perçu seulement par les personnages, ainsi, il est décrit par Damis comme un « cagot de critique », par Dorine comme « un gueux, qui quand il vint n'avait pas de soulier ». Molière dénonce ce faux dévot, en le mettant dans des situations agaçantes, dans certaines scènes Tartuffe veut donner l’image du vrai dévot « Laurent serrez ma haire avec ma discipline », et se présente ainsi comme un parfait hypocrite. Tout ceci nous montre l’une des fonctionnalités la plus importante de cette comédie.
Pour continuer sur les fonctions de cette œuvre, je