Gael bita
Résumé
La déclaration du Millénaire des Nations Unies confirme que l’eau et l’assainissement jouent un rôle central dans le développement durable et qu’un accès plus large à l’eau potable et à de bons systèmes d’assainissement peut se révéler décisif dans la lutte contre la pauvreté. Les stratégies de réduction de la pauvreté sont au cœur des programmes de développement actuels. De ce point de vue, les avantages sanitaires et socio-économiques d’un meilleur accès à l’eau salubre et à un assainissement adéquat justifient au premier chef que l’on consacre des ressources à ces deux domaines. Les coûts et les bénéfices des interventions visant à élargir l’accès à une eau et à un assainissement de qualité varient considérablement selon le type de technologie retenue. Pour être en mesure de prendre une décision rationnelle en connaissance de cause, il est donc indispensable de procéder à une évaluation financière rigoureuse des diverses possibilités qui se présentent dans différents contextes. Les décideurs préféreront à l’évidence consacrer leurs investissements à des interventions pour lesquelles la somme des avantages l’emporte sur la somme des coûts. C’est pour cela que l’Organisation mondiale de la Santé a confié à l’Institut tropical suisse la réalisation d’une évaluation financière. Cette étude, récemment terminée, fournit une évaluation des avantages - sanitaires et autres - et des coûts d’une série d’interventions visant à améliorer l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement. Cette évaluation a été effectuée pour un certain nombre de régions de l’OMS mais également au niveau mondial. L’horizon retenu dans cette étude pour l’ensemble des interventions est l’année 2015. Deux des interventions retenues présentent un lien direct avec les objectifs définis par le septième OMD et par le Sommet mondial du développement durable de Johannesburg : • réduire