Gallilée
Dans ces deux domaines, Galilée remet en cause la théorie physique d’Aristote, adoptée officiellement par l'Eglise.
Celle-ci le condamne l'obligeant à abjurer ses thèses.
Galilée soutient la théorie héliocentriste de Copernic : c’est le soleil, et non la terre, qui est le centre autour duquel l’ensemble des planètes se meut. Alors que Copernic, au XVIème siècle, l'avait présentée comme une hypothèse,
Galilée soutient que l’héliocentrisme est une réalité. Grâce à la lunette astronomique, il peut étayer sa thèse par des observations. S’engage alors entre l’Eglise et lui une bataille qui durera plus de vingt ans et qui aboutit à la condamnation des thèses de Copernic et Galilée par l'Eguse.
La physique d’Aristote distinguait deux mondes :
- le monde «sublunaire», c’est-à-dire placé sous la lune : domaine des réalités changeantes et périssables soumises à la naissance et à la mort ;
- le monde «supralunaire», c’est-à-dire le monde au delà de la lune : domaine des réalités impérissables, immuables, aux mouvements nécessaires et immuables.
Galilée conteste cette physique. Ses recherches en mécanique, dès les années 1560, l’amène à affirmer l’unité de l’espace physique. L’univers est une totalité homogène (sans domaines différenciés) que les sciences de la nature sont en mesure de comprendre.
Le rôle des mathématiques est essentiel : on ne peut comprendre l’univers «si d’abord on n’apprend pas à comprendre la langue et à connaître les caractères dans lesquels il est écrit.
Adopter la théorie de Copernic, c'est donc aussi revoir la physique. C'est ce que fait Galilée qui exploite les innovations techniques de l'époque (la lunette astronomique) pour défendre la théorie copernicienne. Son travail sur la physique inspirera Isaac Newton, cependant son travail en astronomie lui vaudra la condamnation du