I. Les parents, libres de choisir

Les parents sont la plupart du temps jugés aptes à élever convenablement leur enfant, le choix de la garde leur revient donc, puisqu’eux seuls connaissent leur enfant et savent ce qui sera le mieux pour lui.
Le choix par consentement mutuel est le plus adapté, en effet, les parents connaissant leurs vies respectables savent au mieux tout organiser pour l’arrivée de l’enfant, cela leur permet aussi d’avoir confiance en le choix qu’ils font et de favoriser le bien être des enfants, qui est, rappelons le, l’objectif principal. Dans ce but, les parents effectuent généralement des choix réfléchis sur la garde de l’enfant et la confie au plus apte d’eux pour élever leur enfant qui est leur préoccupation principale lors du divorce.
Un mode d'organisation est déjà entré dans les mœurs puisqu'il est pratiqué depuis longtemps par 10% des couples séparés. Il résultait d'un commun accord. Néanmoins le texte de 2002 (voir annexe 1) décrète que cette décision peut également appartenir au juge si le cas contraire se présente. Par ailleurs, en ces temps de revendications d'égalités, la résidence alternée est de plus en plus employée par les familles. Puisque mieux informées, elles la demandent. En effet en cas de divorce, l'enfant n'est plus systématiquement confié à la mère. Un couple sur dix demande aujourd'hui la garde alternée. Ce système de garde est conçu dans l'intérêt de l'enfant. Avant la loi de mars 2002 (voir annexe 2), ils étaient persuadés que les modalités du partage étaient inscrites dans la loi sous forme d'un week-end et de la moitié des vacances scolaires. Aujourd'hui ils sont libres de s'organiser comme ils le souhaitent, choisissant, en général, un système de coparentalité. C'est pourquoi, dans le doute, les juges imposent souvent dans un premier temps la résidence alternée. C'est donc aux parents de réfléchir de leur coté, d'observer si cette organisation convient à