Gavroche et ses frères ( les misérables )
FRANÇAIS :
Gavroche et ses Frères
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Je faisais mes comptes de la journée, quand je vis rentrer trois enfants dans mon magasin. Le plus âgé d’eux posa 5 centimes sur mon comptoir et me demanda en criant :
« - Garçon ! cinque centimes de pain ! »
A ce moment même je me demandais qui était ses trois drôles de personnage, deux gamins accompagné d’un jeune garçon d’une douzaines d’années qui voulait acheter pour quelques centimes de pain.
Aller négocier un morceau de pain à cette âge n’était pas normal. Mais c’était un client comme les autres, je pris mon couteau pour couper un pain, et il reprit :
« - En trois morceaux, garçon ! Nous sommes trois, ajouta-t-il avec dignité. »
Sur le coup je ne compris pas pourquoi il ajouta qu’ils étaient trois, j’avais bien remarqué les trois enfants dans ma boutique.
Il me semblait assez nerveux par son langage vif, de plus son accoutrement était misérable, il portait une veste trop ample pour lui et usée par le temps, violette à l’origine. Couleur qui ne ce salit pas trop et faisant bonne figure , sûrement était-elle de seconde main. Ses camarades étaient du même genre, Ils avaient l’air perdu ils ne devaient pas connaître le quartier, je ne les avaient jamais aperçu.
Ce qui me fit douter sur l’origine du personnage.
Il remarqua que je les avait examinés et il regardait le pain bizarrement.
Il plongea profondément son doigt dans son nez et me lança :
« - Keksekça ? »
J’eu un temps de réflexion, mais je compris parfaitement ce qu’il voulait me dire et lui répondit :
« - Eh mais ! c’est du pain, du très bon pain de deuxième qualité. »
Il me semblait pourtant que ce pain là lui conviendrait pour la somme de pain qu’il voulait, un pain bon marché me semblait plus accordé , mais ce ne fut pas le cas, le jeune homme me reprit froidement :
« - Vous voulez