Geneviève Fraisse Les excès du genre
Les excès du genre
Concept, image, nudité
Editeur : Lignes
Date de parution : Août 2014
Genre de l’ouvrage : Essai sociologique et philosophique
Mots clés : genre, sexe, excès, concept
Nombre de page : 83
Résumé des Chapitre 1 et 2
Au préalable, nous allons parler du prologue de cet ouvrage de Geneviève Fraisse. Dans cette courte préface, l’auteur nous parle de l’adjectif « genré » – terme inventé pour cet essai. Sa pensée quant à cet adjectif suit une logique imparable concluant que le genre peut être apposé à n’importe quels mots, n’importe quels noms pour, au final, être associé à tout ce qui est. « On peut jeter le genre à propos de tout et de n’importe quoi » (Fraisse, 2014, p. 7).
Chapitre 1 : une solution, ou un problème Le chapitre se compose de plusieurs parties distinctes dans lesquelles Geneviève Fraisse confronte les significations politiques, philosophiques, humaines du mot « genre ».
Dans une première partie, on s’interroge sur la portée philosophie du genre. Le mot « genre » est utilisé pour désigner plusieurs entités différentes. On voit apparaître le « genre grammatical », ou encore le « genre humain » pour distinguer le féminin et le masculin. Vient ensuite la portée philosophie du genre car, comme le souligne l’auteure, le genre permettait par le passé de mettre en exergue « le neutre et la dualité ». Alors, deux visions s’opposent et s’affrontent : philosophique (« le sexe et les sexes ») et l’outil, c’est-à-dire la faculté de rendre visible les différentes facettes du genre.
A partir de là, pourquoi parler d’excès du genre ? Geneviève Fraisse théorise l’excès en plusieurs formes :
Epistémologique : Les connaissances du genre s’accumulent et forment des amalgames dans la pensée commune de la population.
Méthodologique : méthode d'analyse de la sexuation des problèmes.
Dans le jeu d'opposition entre deux courants de pensée : le genre équivaut à l’abstraction, ce qui offre la possibilité de penser plus loin. Le genre est