Geographie
* L’utérus cicatriciel comporte en un endroit quelconque du corps de l’isthme une ou plusieurs cicatrices myométriales. Les cicatrices intéressant exclusivement la séreuse ou muqueuse ne modifient en rien les caractères du muscle utérin.
* L’existence de la cicatrice au niveau de l’utérus rend la grossesse à risque (de RU lors des accouchements ultérieurs) et impose la prise en charge en milieu obstétrico-chirurgical.
* Cette notion de « haut risque » découle de 2 points qui grèvent lourdement l’avenir obstétrical des utérus cicatriciels : * La RU (pendant la grossesse et surtout pendant le travail) d’une part ; * L’insertion vicieuse du placenta (PP ou accreta) d’autre part.
Certains assimilent l’utérus fragilisé de la grande multipare à un utérus cicatriciel.
En faite cette similitude n’intervient que dans l’application de certains interdits thérapeutiques.
II. ETIOLOGIES
1) Fréquence :
* Elle a nettement augmentée au fil des années (élévation du nombre de césarienne) : 8.6% en 1988 à 9.2% en 1988 → France. * L’existence d’une cicatrice utérine est de plus en plus souvent impliquée dans une décision de césarienne itérative (20 à 40%)
2) Types de cicatrices : on distingue des cicatrices obstétricales et les cicatrices gynécologiques, les secondes sont réputées que les premières :
A. Cicatrices obstétricales :
* Cicatrices de césariennes : de loin les plus fréquentes * Cicatrices segmentaires, horizontale ou verticale, unique ou multiple * Cicatrices corporéales, longitudinale (devenue rare) → mini césarienne pour avortement tardif, trans-PRT * Césarienne vaginale (exceptionnellement pratiquée) * Cicatrices de rupture utérine spontanée : exceptionnelles * Cicatrices de perforation utérine, curetage obstétrical.
B. Cicatrices gynécologiquess :
* Myomectomie : concerne les myomes partiellement ou totalement intra-muraux *