Georges seurat
Au cours de sa brève existence, ce peintre cérébral, cultivé, sophistiqué, dépasse avec détermination l’immédiateté “romantique” de la peinture impressionniste pour élaborer une méthode picturale fondée sur des lois scientifique précises et révolutionner le concept même de l’art figuratif. Son problème étant de trouver un lien entre l’art et la science et, plus précisément, entre la peinture, la physiologie et la psychologie de la perfection.
La théorie de la peinture de Seurat se fonde sur l’optique ou plus précisément sur un concept appelé le « pointillisme ». Celui-ci repose sur l'idée que la lumière résulte de la combinaison de plusieurs couleurs, et que donc un ensemble de points colorés juxtaposés peuvent, observés depuis une certaine distance, recomposer l’unité de ton et rendre la vibration lumineuse avec d’avantage d’exactitude. Georges Seurat s'est notamment inspiré des recherches que le chimiste français Eugène Chevreul avait menées à l'occasion de travaux de restauration de tapisseries, et s'est en particulier beaucoup intéressé à son essai De la loi du contraste simultané des couleurs, publié en 1839.
Berge Herbue - 1882.
Maison dans un Paysage - 1882.
Sous-Bois - 1882.
Personnages dans un Pré - 1883.
Les Pêcheurs à la Ligne - 1883.
Banlieue - vers 1883.
Paysanne assise dans l'Herbe - vers 1883.
La Seine à Asnières (étude pour la Baignade) - 1883.
Les Deux Rives (étude pour la Baignade) - 1883.
La Baignade - 1883-1884.
Le Tas de Pierres - 1884.
Une Périssoire (étude pour un Dimanche d'Eté à la Grande-Jatte) - 1884.
Couseuse (étude pour un Dimanche d'Eté à la Grande-Jatte) - 1884.
Un Dimanche d'Eté à la Grande-Jatte - 1884-1886.
Marée Basse à Grandcamp -