Les chevaux dans germinal
1816 mots
8 pages
Germinal, grand roman du XIXe siècle, met en scène la vie quotidienne des mineurs dans la mine d’Anzin. Dans un passage qui se trouve au cinquième chapitre de la première partie, l’auteur parle surtout des chevaux de la mine. En comparant ce passage à un passage du livre de Simonin, nous étudierons la manière dont Zola utilise la documentation livresque ? Quel sens entend-il donner à ce passage ? Pour quelles raisons intègre-t-il cet épisode dans son œuvre ? Tout au long du roman, les chevaux apparaissent. Mais l’auteur leur accorde une plus grande importance dans ce passage. En le comparant à l’extrait du livre intitulé « Le monde souterrain ou les mines et les mineurs » de Louis-Laurent Simonin, nous remarquons quelques similitudes. Tout d’abord, certains mots-techniques liés à la descente des chevaux dans la mine ont été repris du texte de Simonin comme « manœuvre » ou encore « filet » qui sert à descendre le cheval dans la mine. D’une part, ce sont des mots que seules ceux qui connaissent la mine comprennent. D’autre part, ils sont importants pour avoir la possibilité de décrire ce qui se passe dans la mine. Ensuite certains passages du texte de Simonin sont développés par Zola. En plus de reprendre des informations à propos des chevaux, l’auteur de Germinal relève aussi la gentillesse des ouvriers. En effet nous voyons dans l’image que l’ouvrier pose du foin dans les cotés de la cage pour que le cheval ne se blesse pas. Ce simple geste va être transformé en une « émotion ». A Anzin, les ouvriers s’inquiètent pour Trompette puisqu’on nous dit que « l’émotion grandissait ». Au bout de quelques minutes, ils ont même commencé à se poser des questions « Quoi donc ? Est-ce qu’on allait le laisser en route, pendu dans le noir ? ». Il y a donc une amplification de l’inquiétude des ouvriers. Zola développe aussi le « peu à peu » qui se trouve dans la cinquième ligne. Ce passage décrit la fin de la descente du cheval. Lorsque ce dernier arrive, il a besoin de