Gervaise
A travers cet extrait, Zola nous fait suivre les transformations physiques d'un alcoolique. En effet, Zola nous montre que ces transformations surviennent ''peu à peu'' et s'amplifient. Nous commençons par les signes observé par Gervaise, Coupeau perd des couleurs, devient pâle « lui donnait des couleurs ». Il maigrit « sa vilaine graisse jaune des premières années avait fondu, et il tournait au sécot ». il a une perte d'appétit « L'appétit, lui aussi était rasé »,. Enfin Zola, termine cette série de transformation par celle ressentie par Coupeau. Il a des vertiges « s'arrêtait court sur le trottoir, étourdi ... avec la peur de s'étaler. », des impressions de froid « il avait un frisson, comme une eau glacée qui aurait coulé des épaules au derrière », ou encore un tremblement « Ce qui l'enquiquinait le plus, c'était un tremblement de ses deux mains ». Cette description des ravages physiques amplifie le réalisme de la scène mais Zola, à un autre ''ingrédient'' pour accentué cette effet de réel. Zola, accentue cet effet grâce à l'utilisation de quatre sens. Il commence par le goût avec des expressions comme « il n'avait plus eu de goût pour le pain » et en arrive donc même « à cracher sur le fricot ».