Gestion accidents incidents
Il a légèrement diminué par rapport à 2008. Cette année-là, il y avait 651 morts. Chaque jour presque deux travailleurs laissent leur vie en tentant de garantir les moyens de subsistance à leurs familles. Lorsqu’ils ne sont pas transportés à la morgue, les ouvriers sont 50.000 à nécessiter des soins chaque année suite à des accidents de travail.
Si cette hécatombe touche la force de travail, cen’est pas parce que la législation ne les protège pas mais parce que les patrons, privés ou publics, sont peu enclins à engager des dépenses pour sécuriser leurs employés. Combien de fois, maçons, peintres et vitriers se retrouvent perchés sur des bâtiments au risque de tomber dans le vide? Et c’est effectivement ce qui arrive.
Que le capital dispose de la force de travail des ouvriers, c’est vieux comme le capitalisme, mais que les patrons se soucient si peu de l’intégrité physique des employés peut relever de l’homicide involontaire.
Les inspections du travail sont bien investies du pouvoir de contrôle et de sanction, mais leur action est loin d’être suffisante pour contraindre les patrons à améliorer les conditions de sécurité des travailleurs. Les syndicats sont alors censés prendre le relais pour réduire l’ampleur du phénomène. Mais là aussi, les revendications salariales sont celles qui remontent le plus souvent à la surface.
Les familles des travailleurs sont perdantes dans l’affaire. Veuves et orphelins n’ont le plus souvent que les yeux pour pleurer, notamment si les travailleurs ne sont pas déclarés à la Sécurité sociale. Même cet organisme ne se réjouit pas de