Giorgio de chirico analyse d'oeuvres
De Chirico créa Mélancolie en 1912, huile sur toile 78.8 x 63.5, il créa son propre mouvement "Pittura metafisica" avec le peintre futuriste Carlo Carra, mais De Chirico peut aussi s’inscrire dans le mouvement du cubisme analytique (1912 – 1914). On distingue dans cette œuvre les thèmes du sommeil, de l’abandon, du mystère ses trois aspects sont réunis par un état mélancolique qui évoque les dimensions de la mémoire et de la divination. De Chirico prône le retour à la tradition, c’est pourquoi nous nous demanderons : comment peut il arrivé à revenir vers cette tradition alors que les principaux mouvements prônent la modernité et vont vers le futur ? Nous répondrons donc à cette problématique en trois temps. Premièrement : Le mystère des ombres et des couleurs. Deuxièmement : Un sentiment d’abandon dans l’atmosphère du tableau. Et Troisièmement : Mise en relation avec d’autres œuvres.
Pour commencer on peut constater que la palette chromatique est relativement réduite, on y trouve d’ailleurs une large dominante de vert. La lumière du tableau est éclatante, voir jaunâtre on pourrait même la qualifiée de malsaine. Au niveau des formes géométriques on remarquera un ensemble brut, coupant et relativement froid ; ainsi ces formes brutes peuvent être mises en relation avec le dégradé de couleur dans le ciel en arrière plan, puisque celui-ci est aussi froid que l’aspect géométrique des formes. La statue ne semble pas respecté la perspective ; le jeu d’ombre et de lumière est quant à lui assez marqué, la lumière paraît même presque irréel et c’est d’ailleurs l’ombre qui rend compte de cette perspective irréelle et presque fantastique. Avant tout, on précisera que la couleur crée l’ambiance du tableau ; comme dit