Giton et phédon
Axe 1 : L'analogie des structures :
On remarquera des effets de symétrie.
Il y a la même progression dans la composition :
- personnages nommés au début,
- la clé du portrait est livrée à la fin,
- entre les deux, nous avons la même évolution.
" Giton a " + suite de compléments, suivi d'un " il " omniprésent avec de nombreux verbes.
D'abord le personnage est caractérisé, ensuite il s'anime.
Ensuite intervient le cercle social, avec le pronom " on " .
Trois petites nuances au niveau de la structure :
* Phédon, quantitativement plus approfondi, signe peut-être d'une plus grande complexité.
* Le pronom " on " , social, présent 6 fois chez Giton, 2 fois chez Phédon: l'un attire, l'autre repousse.
* Par ailleurs, le verbe " être ", peu présent chez Giton, et récurant chez Phédon.
L'un se disperse dans l'action, l'autre est intériorisé.
Une certaine rigidité syntaxique : anaphore récurrente d'un portrait à l'autre, mais aussi à l'intérieur de chaque portrait.
Grande simplicité dans la composition des phrases :
• " il " + complément,
• " il " + verbes,
• " il " + être,
• effets répétitifs (" il s'arrête et l'on s'arrête ", .)
La symétrie, externe aux 2 portraits est maintenant interne.
On est dans un style et une composition spécifique de l'art classique, très concerté, mais aussi très épuré.
Tout se veut démonstratif.
Axe 2 : Des contenus différents, décalés, contrastés, en opposition :
• Il y a opposition des 2 stéréotypes sociaux qui s'accomplit par diverses formes très choisies :
- au niveau des champs lexicaux :
+ Giton bénéficie d'un champ lexical positif.
Ex : " plein ", " fixe ", " assuré ", " parle ", "confiance ", " déploie ", " haut ", " milieu ", .
On distingue des traits physiques, action des personnages, présence des autres, milieu.
+ Phédon est caractérisé par un champ lexical péjoratif.
Ex : l'un est " plein ",