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Esprit chevaleresque certes, nous rappelle Jeux Olympiques et politique mais non exempt d’intentions guerrières. C’est ce que dévoile l’article « Le sport et la guerre », paru dans la Revue Olympique, n° 76, d’avril 1912. On y comprend d’emblée que guerre et sport possèdent des points communs historiques et qu’il existerait dans les classes de la jeunesse une ardeur naturelle à l’affrontement. Cette affirmation entre bien sûr en contradiction avec les quatre principes prônés par Coubertin et signalés dans Jeux Olympiques et politique qui font des jeux un idéal de paix. L’ambigüité pourrait être même entretenue par la propagande effectuée par certaines nations glorifiant le culte du corps à travers une idéologie purement raciste. Ainsi l’article publié par Encyclopédie multimedia de la Shoah www.ushmm.org : Les jeux olympiques de Berlin en 1936, insiste sur la vaste entreprise de propagande de l’Allemagne nazie, qui s’est servie des jeux pour asseoir une vision élitiste et militarisée du sport. Dès lors le miroir des événements qui ont secoué politiquement les nations du monde au XXe siècle donne à l’olympisme une figure